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Joinville Le Pont

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                     1905, le décés de Ernet Haussaire boulverse le fonctionnement de l'atelier parisien de François Haussaire et Léon Payan.

         François Haussaire prend la décision de fermer l'atelier parisien et de recentrer ses activités à Reims où il dirige l'atelier familial d'ornements d'églises

                          Léon Payan suit François Haussaire à Reims.

 les vitraux de Gosné, Chatillon en Vendelais, puis ceux de Gommenec'h témoignent du transfert de leurs activités de Paris à Reims 



    Baie 8                                                                                                     Baie 19

Gosné



Baie 2                                                    Baie 1

Chatillon en Vendelais


Gommenec'h  Baie 12



 Pour Léon Payan, ce changement sera de courte durée...

 

En 1906 il décide de remonter seul un atelier implanté au 11 Avenue du Bac à Joinville-Le-Pont.



L'atelier sera maintenu jusqu'en 1910 malgrè le manque d'activité conséquent à la séparation de l'église et de l'état



De cette période il n'est connu qu'un chantier de vitraux religieux, celui de Pléneuf.


    Voir les pages:  Pléneuf   et  Autoportrait



Il est fort probable que pour maintenir un revenu, la production ait été tournée vers le vitrail civil, mais aucun n'a été retrouvé à ce jour.



 Pour diversifier la production Léon payan proposait aussi ds vitraux à suspendre. Ces vitraux permettaient d'insérer une photo en noir et blanc dans un cadre, devant un verre dépoli, ou un portrait peint,   entouré d'un décors de verres colorés.


            Il y ajoute une originalité à partir de 1909, avec l'insertion d'une photographie en couleur. Ces photos en couleurs étaient produites sur des plaques "Omnicolore" que la société Jougla venait de commercialiser. Les plaques Jougla étaient produites à Jonville le Pont.


 Voir la page:  Les Photos couleur de Léon Payan



Une anecdote raportée par Yves Guyez, petit-fils de Léon Payan, indiquait que le peintre verrier utilisait un procédé peu orthodoxe pour apposer une patine "ancienne" sur des vitraux de sa création. Certains clients trouvant que les vitraux faisait trop neuf !

Il y avait une ferme non loin de l'atelier à Joinville le Pont, de l'autre coté du pont: La Ferme de la Faisanderie.

L'auteur des vitraux ramenait du fumier qu'il disposait quelques temps sur les vitraux neufs !

 

Extrait d'un plan du bois de Vincenne de 1934  (source Gallica.bnf.fr)




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