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Léon Payan

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               Léon Payan, peintre verrier.

            Léon Payan, glass painter... =>

 

               Léon Payan naît à Paris en 1870. Fils d’un peintre verrier, il fait des études de dessin, puis s’installe avec sa compagne à Reims en 1889 où il débute aux ateliers Haussaire Frères, il y est dessinateur en 1893.

Léon Payan participe aux premiers Cercles Ouvriers de Reims, en 1891 milite dans le Parti Socialiste, puis en 1894 il rejoint les Cercles Ouvriers Chrétiens.

Il se marie à Reims en 1893. 

 Membre du Sillon et membre actif de la Démocratie Chrétienne naissante, il en préside le Congrès Ouvrier National, à Reims en mai  1896.  Il adhère au Sillon jusqu’en 1910.

 

En 1898, il revient à Paris, il est dessinateur à la Société Artistique de Peinture sur Verre, fondée par Louis-Charles-Marie Champigneulle.

 

Léon Payan reprend l’atelier de vitraux Henri Mathieu, en 1901 et s’installe avec J. Guyonnet  au 131 rue de Vaugirard Paris 15e.

En 1902 François Haussaire remplace J. Guyonnet, et finance l’extension de l’atelier. A cette époque sa production est importante,  l’activité s’étend principalement en Bretagne.

 

 La séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, réduit  nettement les activités des ateliers liées à l'art religieux, Léon Payan vit très mal cette période. La même année François Haussaire prend la direction de l’atelier de Reims suite au décès de son frère Ernest.

 

 Léon Payan reprend seul l’atelier de Paris en 1906 et  déménage à Joinville-le-Pont, où les loyers sont moins chers. Les 4 années suivantes l’activité permet juste de maintenir l’atelier et Léon doit se résoudre à changer d’activités.  

 

En 1911 il devient directeur de la station thermale de Luxeuil-les-Bains. La Grande Guerre arrive. Du fait de son état de santé il n’est pas mobilisé. Il participe à la vie locale et écrit une chronique archéologique publiée dans Le  Petit Luxovien, hebdomadaire local.

 

Paris 1920, François Haussaire remonte un atelier de fabrication de vitraux à Paris, dirigé par Léon Payan, au 30 avenue de Vaugirard, dans le 15e. Il travaille principalement pour la reconstruction suite aux domages de guerre.

 

A la fin de 1923, François Haussaire vend les ateliers de Reims et de Paris  à Georges Merklen, qui les associe à son atelier d’Angers. Léon Payan reste à la tête de l’atelier de Paris.

 

Au début de Février 1924, décès de François Haussaire. En 1925 décès de Georges Merklen, sa veuve vend l’atelier à l’architecte Roger Desjardins.

 

Léon Payan continue de diriger l’atelier de Paris jusqu’en 1927, malade il s’installe près de ses enfants à Libourne, il y décède des suites de la tuberculose en 1928.

 

En 1934, proche de la liquidation, l’atelier d’Angers est repris par Maurice Bordereau…

 

 

Les spécialités de Léon Payan seront le dessin, la peinture sur verre,  l’histoire de la vie des saints.  Il réalisera de nombreuses verrières historiées.

 

 

         => ...     Léon Payan was born in Paris in 1870. Son of a glass painter, he studied drawing, and then he settled in Reims with his companion in 1889 where he started in the studios Haussaire Frères. He worked there as designer in 1893.

       Léon Payan participated in the first “Cercles ouvriers” in Reims, in 1891 he militated in the “Parti Socialiste”, and then in 1894 he joined the “Cercles Ouvriers Chrétiens”.

       He gets married in Reims in 1893. 

       Member of the “Sillon” and active member of the nascent “Démocratie Chrétienne”, he chaired the national workers congress, in Reims in may 1896. He joined to the “Sillon” until 1910.

 

       In 1898, he get back to Paris, he was designer in the “Société Artistique de Peinture sur Verre”, founded by Louis-Charles-Marie Champigneulle.

 

       Léon Payan took over the stained glass workshop of Henri Mathieu in 1901 and settled with J. Guyonnet  at the 131 avenue of Vaugirard in the 15th district of Paris.

 

       In 1902, François Haussaire replaced J. Guyonnet, and financed the extension of the workshop. At that time the production was significant, the activity extended mainly in Bretagne.

 

       The separation of Church and State in 1905, clearly decreased the activities of the workshops related to religious art, Léon Payan lived very badly this period. The same year François Haussaire took the lead of the workshop of Reims following the death of his brother Ernest.

 

       Léon Payan resumed alone the workshop in Paris in 1906 and moved to Joinville-le-Pont, where the rentals where less expensive. The following 4 years, the activity only allowed maintaining the workshop and Léon had to resolve to change his activity.  

 

       In 1911, he became director of the thermal station of Luxeuil-les-Bains. It was the beginning of the 1st World War. Because of his health, he was not mobilized. He participated in the local life and wrote an archeological chronicle published in the “Le Petit Luxovien”, a local weekly newspaper.

 

       Paris 1920, François Haussaire remounted a stainedglass workshop of Paris, headed by Léon Payan, at the 30 avenue of Vaugirard, in the 15th district of Paris. He mainly worked for the reconstruction following the war damages.

 

       At the end of the year 1923, François Haussaire sold the workshops of Reims and Paris to Georges Merklen, who associated them to his workshop of Angers. Léon Payan stayed at the lead of the workshop of Paris.

 

       At the begining of february 1924, François Haussaire died. In 1925 fdeath of Georges Merklen, his widow sold the workshop to the architect Roger Desjardins.

 

        Léon Payan continued to lead the workshop in Paris until 1927, sick he settled near his children in Libourne, where he died after tuberculosis in 1928.

 

        In 1934, close to liquidation, the workshop of Angers was taken over by Maurice Bordereau…

  

       The specialities of Léon Payan where drawing, glass painting, the story of the life of the saints. He achieved many historiated canopies.

  

 

 

Chronobiographie

 

1870 le 17 juillet, naissance de Léon Joseph Payan - Fils de François Payan, peintre, 31 ans et Victoire Boudot, lingère, 25 ans; demeurants 57 rue des Martyrs, Paris. [1]

 

 

1874 Hubert-Joseph et François Haussaire fondent leur atelier de vitraux et d’ornements religieux à Reims au 24 rue Lesage.

 

 

1881 Louis Charles Marie Champigneulle,  fils de François Charles Champigneulle, fonde à Paris  son atelier de fabrication de vitraux, au 96 rue Notre Dame des champs.

 

 

1889 Léon  Payan s’installe à Reims avec Gabrielle Eugénie Mézières, sa compagne. [2]

Il commence à travailler dans l’atelier de fabrication de vitraux  Haussaire Frères  rue Lesage. 

 

1891 Léon Payan  participe aux Cercles Ouvriers à Reims, milite au Parti Ouvrier Socialiste. Il est un des délégués du 9e Congrès National du Parti Ouvrier, tenu à Lyon du 26 au 28 novembre. [3]

 

1891 création de la Société  Artistique de Peinture sur Verre, (S.A.P.V.) par Louis Charles Marie Champigneulle, (le 2ede la lignée) à l’adresse de son atelier,  96 rue notre Dame des Champs. [4] 

 

1891 le 21 Aout, naissance  du 1er fils de Léon, Marcel François Achille Payan à Reims. [1]

 

1892 Ernest et François Haussaire fondent un nouvel atelier de fabrication de vitraux à Lille, 18 rue des Stations.  [5]

 

 

 

1893 mariage de Léon le 28 janvier, à Reims, avec Gabrielle (née à Paris le 6 juillet 1873)  …demeurant tous deux à Reims rue Pierret 19 bis. [1]

Les témoins :

     -Pour Léon : Charles François Haussaire, 40 ans peintre et sculpteur, demeurant à Reims 22 rue Lesage.

     Henri Arthur Dubois  30 ans peintre verrier, demeurant à Reims 72 rue St Thomas

 

     -Pour Gabrielle : Dion Clovis Blin  36 ans ajusteur verrier, demeurant à Reims 24 rue du Ponceau   

           Marcellin Mathieu  46 ans peintre verrier demeurant à Reims 91 av de Laon.

 

 

 

 

1893 dessins (relevés) de la tribune (peintures de 1601 sur panneaux de bois) de l’église d’Aire  (08), à 40km au nord de Reims, par Léon Payan  dessinateur à la maison Haussaire à Reims. Ces relevés seront publiés dans le Bulletin Monumental de la Société Historique de France, dont François Haussaire était membre. [6]

       

      

        

 

           1893 le 08 décembre, naissance de sa fille,  Madeleine Adelina Payan. [1]

 

 

1894 Léon Payan rejoint le mouvement Ouvrier Chrétien de Reims, où il milite très activement. [7]

 

1895 le 14 Septembre, naissance de son 2e fils,  Pierre Julien Léon Payan  à Reims. [1]

 

1896 Kersaint (29), 4 baies; grisailles de la S.A.P.V. [8]

 

 

1896 le 24 mai, Léon Payan, président du Congrès National Ouvrier Chrétien de  Reims, prononce un discours inaugural qui sera  remarqué par le pape Léon XIII.  [9]

 

1896 le 1er octobre, publication dans Le Journal de la Peinture sur Verre, d’une lettre de Léon Payan, sur la condition sociale des ouvriers. [10]

 

 

1897 le 1er février, publication dans Le Journal de la Peinture sur Verre, d’un article  de Léon Payan, proposant d’instaurer un banquet annuel des peintres verriers, à la Saint Luc. Le but étant de favoriser les contacts et les échanges d’idées entre les membres de la profession quels que soient leurs statuts.  [10]

 

 

1897 3e Congrès National de la Démocratie Chrétienne, Léon Payan, membre du Sillon, fait partie du nouveau conseil  constitué de 14 membres, répartis  en trois Sections : Ouvrière, Ecclésiastique et Intellectuelle. [11]

 _ Léon Payan « peintre sur verre rémois », fait partie de la Section Ouvrière en compagnie de trois autres membres dont Robert , serrurier rémois,  ancien militant socialiste (comme Léon Payan), qui avait précédemment fondé à Reims avec Léon Harmel et le curé de Saint- Rémy, le premier Cercle d’Etudes Sociales. [11]

A cette époque Léon Payan est très actif au sein de la Démocratie Chrétienne à Reims, il ne se ménage pas malgré les effets de la tuberculose. Lorsqu’on lui conseille de ménager ses poumons, il répond que sa « carcasse » n’est rien à coté de la cause !

 

 

1898 / 1901 Charles Marie Champigneulle (le 3ede la lignée, né en 1880) très actif au sein du Sillon, en 1899 «visiteur» officiel des cercles du Sillon... [12] [13]

 

 

1898 le 06 novembre, Congrès du Cercle Chrétien d’Etudes Sociales, à Fulmay, Ardennes. [14]

                Président du bureau d’honneur Léon Harmel;  parmi les membres du bureau du congrès, Léon Payan, peintre à Reims.

 

 

1898 Léon Payan  entre à la  la Société Artistique de Peinture sur Verre au titre de «dessinateur», jusqu’en 1901. [15]

 

_ Remarque: date d’entrée non précisée, mais très probablement dans les derniers mois de  1898.

 

 

1898 à 1900 Plounéour-Trez (29), Vitraux de l' église St Pierre, sur les plans de  l'architecte Ernest Le Guerrannic, (1831 – 1915), architecte diocésain à Saint Brieuc.

              L’ensemble des vitraux est réalisé par la SAPV sur les indications détaillées de l’abbé Stephan Recteur de Plounéour-Trez.

      Les 3 premières fenêtres dont la grande verrière de la remise des clés sont posées en 1898, ainsi que les 4 oculi des évangélistes ; les 2 grandes verrières des transepts et 4 oculi  en 1899,  le reste, 12 fenêtres de la nef et 10 oculi en 1900.

    Ch. Champigneulle (Louis Charles Marie) Directeur, signe les 3 grandes verrières et 2 fenêtres (posées en 1898 et 1899); le reste porte la signature de la SAPV.

    Léon Payan dessine les  12 fenêtres de la SAPV; les dessins figurent  dans le livre de l’abbé Stephan.

En 1899 L. Ch. M. Champigneulle  quitte la SAPV  Louis Napoléon  Gugnon  en devient le directeur. [15]

 

 

                 

 

 

 

1899, septembre, Louis Charles Marie Champigneulle démissionne de ses fonctions de directeur technique de la S.A.P.V. , suite a des différents familiaux. A partir de cette date la direction de la S.A.P.V. est confiée à  Mr Gugnon. A partir de cette date les vitraux sont signés: Société Artistique de peinture sur verre, 96, rue Notre dame des Champs, Paris 


1900, le 31 Janvier, Louis Charles Marie Champigneulle fonde une société en commandite de fabrication de vitraux. il s'en suivra un conflit avec la S.A.P.V.  ( voir la page : Les peintres verriers / Louis Charles Marie Champigneulle) . Les vitraux  sont signés Ch. Champigneulle 40 rue Denfert  (ou, 40 rue Denfert Rochereau) Paris 


1900 Guer (56) Société Artistique de Peinture sur Verre rue Notre Dame des Champs 96 : 1 vitrail Jésus charpentier.

 

1900 Congrès National des Démocrates Chrétiens à Paris : le 14 juillet, Congrès de la Section Ouvrière. Le 15, Congrès Général.

Le 14 à 16h 30 Assemblée générale : discours de MM Léon Harmel, Industriel au Val-des-Bois ; Dombray-Schmidt, rédacteur de la Croix de Nancy ; Léon Payan, du Cercle d’Etudes de Plaisance ; Marc Sangnier-Lachaud, Directeur du Sillon, F. Leclerc, président de l’Union Démocratique du Nord ; Abbé Gayraud, député du Finistère. [16]

                Charles Marie  Champigneulle (le 3e), Membre du sillon, est vice-président du Bureau du Congrès de la Jeunesse.

 

 

1900 Ploudaniel (29),  Société Artistique de Peinture sur Verre, 20 vitraux sous la direction de Gugnon avec Léon Payan dessinateur. [8]

 

 

1901 Léon Payan (mars à aout) 127 Rue de Vanves Paris XIV, Représentant de la SAPV (Ancienne maison Champigneulle et Cie de Paris) pour les vitraux et de la maison F. A. Jaquier à Paris et à Caen pour la sculpture. [17]

 

 

1901 Léon Payan reprend l’atelier Henri Mathieu, 104 rue du Chemin Vert à Paris, et constitue en décembre, avec  J. Guyonnet une société de « Vitraux d’Art »pour une durée de 15 ans; le capital est de 12000 francs. [18]

 

  En Janvier 1902, ils s’installent au 131 rue de Vaugirard (Impasse Garnier).  [19]

 

1901 Kersaint (29),  3 vitraux avec Guyonnet: légende de Tanguy et sa sœur Ste Haude.   

 

 

Les Vitraux de Kersaint

                          

 

1901 / 1902 Tréouergat (29), Vitraux de la SAPV et de Léon Payan avec J. Guyonnet .

  Baies 1, 2, 3 et 13 : SAPV ;

  baies 3 et 4 : Payan et Guyonnet  _  avec la date : 1902

        Dans la nef, vitraux de Henri Gesta, Toulouse, 1924

 

1901 / 1902 Kerlouan (29), les 14 vitraux de la nef sont de Léon Payan : 4 avec la SAPV et 10 avec J. Guyonnet .

  (Baies 1, 2, 5, 7 : SAPV ; baies 6, 8, 9 à 16 : Payan et Guyonnet  _ une signature LP & JG avec la date : 1902)

           Le vitrail du chœur est attribué à Hervé Laurans 1879  (d’après JP Le Bihan). [8]

Celui du transept droit, a été réalisé par  l’atelier Lebihan Saluden en 1949

Celui du transept gauche, par Léopold Lobin  en 1879

Ceux des fenêtres hautes ne sont pas identifiés.

 

 

1901 et 1902 Concoret (56), église St Laurent, Léon Payan 4 fenêtres avec la SAPV  puis  17  fenêtres avec  J Guyonnet.

 

 

1901 et 1902 Le Tréhou (29), église St Pitère, avec J Guyonnet,  2 vitraux Ste Anne et couronnement ; 6 baies   grisailles  et médaillons. 

 

 

1902 Bodilis (29), vitraux de l’église, avec J Guyonnet.  Vitraux démontés, en dépôt chez  JP Le Bihan à Quimper, (en 2005) en attente de restauration. [8]

 

 

1902 Fougère (35), église St Sulpice, 1 vitrail de Léon Payan et J. Guyonnet (Notre Dame des Marais)

                                                                             (1 vitrail de La Société Artistique de Peinture sur Verre, de 1897)

 

 

1902 (novembre) l’atelier Léon Payan et J. Guyonnet devient l’atelier F. Haussaire & Léon Payan.

J. Guyonnet cède à François Haussaire tous ses droits dans la société dont la raison sociale devient François Haussaire et Léon Payan.  F. Haussaire finance l’atelier, permettant le fort développement de l’activité  jusqu’à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Léon Payan dirige l’atelier. [20]

 

 

1902  Plabennec (29),  4 vitraux  avec  J. Guyonnet dans le transept,  puis 1 vitrail dans une chapelle avec François Haussaire.  On y trouve aussi des vitraux de Hirsh, du Carmel du Mans (Hucher et fils), et de Riquier. 

 

 

1902 /1903 Dinan (22), vitraux de la Chapelle des Cordeliers avec F. Haussaire.   -->

 

 L’un des vitraux, commencé  en 1902 avec Guyonnet, porte en plus la signature: Payan & Guyonnet 1902.

 Les vitraux du chœur,  détruits par une  bombe en 1944 seront refaits par l’atelier de Bordereau  à Angers en  1946.

 

 En 1902, alors qu’il travaille sur  ce chantier  et à Lamballe, Léon Payan est contacté  par l’abbé Jaffrain sur  le conseil de l’architecte Le Guerranic,  pour les vitraux de Pléneuf...

 

 

1903 Lamballe (22),  4 vitraux de l’église St Jean, par F Haussaire & Léon Payan, grandes baies à 4 lancettes;  2 baies surmontées d’une  rosace et 2 baies surmontées de 3 quatre-feuilles.

1 Vitrail non signé à 3 lancettes et 3 quatre-feuilles (Payan ?)

1 vitrail à 3 lancettes de « Ch. Champigneulle fils de Paris ».

 

 

1903  Kersaint (29), 1 vitrail avec François Haussaire. Décapitation de Haude (1er de la série légende de Tanguy).        

 Remarque: Ce 1er vitrail, racontant la légende, a été  refait après le coup de foudre de 1903 qui détruisit une partie de l’église.

 

 

1903 Goulven (29), le vitrail du chœur à 4 lancettes : 9 panneaux, vie de St Goulven (d’après les plans du Chanoine Abgrall [21]) par F Haussaire & Léon Payan, peintres verriers à Paris.

 

1903 Binic (22), 4 verrières, F. Haussaire & Léon Payan, 131 rue de Vaugirard, Paris 1903.

 

1903 Kernevel (29),  1 vitrail, par F Haussaire & Léon Payan.  Autres vitraux par Merklen 1924 et Fabrique du Carmel du Mans 1886.

 

 

 

1903 Paris, cimetière du Père Lachaise: vitrail par F Haussaire & Léon Payan « Vierge au vieillard » tombe Pâtissiers et Pasquier, section 19.    -->

 

 

 

1903 l’abbé Stephan publie son livre sur l'église de Plounéour-Trez et ses vitraux. Il y détaille l’histoire de la propagation de la foi en Bretagne illustrée des  maquettes des vitraux dessinées par Ch Champigneulle et  Léon Payan. [15]

 

 

1903 Querrien (29), chapelle Notre Dame de la Clarté, F Haussaire & Léon Payan, vitrail du Chœur.

 

 

 

1903 Plumaugat (22), église St Pierre, F Haussaire & Léon Payan  vitraux du chœur et de la nef. 

Dans les transepts, verrières de  R. Desjardins 1926 et 1927. Les personnages de ces verrières sont réalisées à partir des mêmes cartons que ceux des verrières des transepts de l'église d'Eréac.

 

 

1903 Dirinon (29), vitraux du chœur avec François Haussaire. Vie de Sainte None. Autres vitraux: grisailles non signées.  

 

 

1904 Eréac (22), église St Pierre , F Haussaire & Léon Payan. 39 vitraux, dont 15 historiées

 

 

1904 Planguenoual (22), église St Pierre et St Paul, F Haussaire & Léon Payan.

 

 

1904 St Renan (29),  F. Haussaire & Léon Payan réalisent les 37 vitraux commandés par l’abbé Stephan devenu recteur de St Renan.  

 

 

1904 Ile Molène (29),  F. Haussaire & Léon Payan  Grande verrière du choeur de l'église  St Ronan

 

 

1904 Valon (12),  F. Haussaire & Léon Payan réalisent 2 vitraux

 

1905 la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat est catastrophique pour l’activité des vitraillistes, Léon Payan vit très mal cet épisode. [19]

1905 décès de  Louis-Charles Marie Champigneulle à Bar-le-Duc.

 

1905 décès de Ernest Haussaire , il était le co-fondateur de l’atelier de vitraux et de d’ornements religieux, des frères Haussaire, 18 rue des Stations à Lille. Cet événement  et la loi de séparation, contraignent François Haussaire à recentrer ses activités sur Reims.

Léon Payan revient  à Reims avec François Haussaire; les vitraux de Gosné, Chatillon en Vendelais, puis ceux de Gommenec'h témoignent du transfert de leurs activités de Paris à Reims

1904 / 1905 Gosné (35),  église Notre Dame de la Visitation,  21 vitraux de F. Haussaire & Léon Payan Paris 1904, Reims 1905.

  

1905 Chatillon en Vendelais (35), 8 fenêtres de F. Haussaire & Léon Payan,

 ateliers  de Paris et Reims .  

      

 (8 autres fenêtres de Gustave Pierre Dagrant en 1921,

1 vitrail plus tardif et 3 grisailles non signées.)

 

 

1905 Pointe de l'Eglise (Région Acadienne, à l'extrème ouest de Nouvelle Ecosse), F. Haussaire & Léon Payan, Reims41 vitraux dont 21 historiés.  Le plus important ensemble produit par l'atelier.

 

1905 Saint Samson (56), F. Haussaire & Léon Payan, Reims7 fenêtres du Chœur: Saint Samson, T S Vierge, S C de Jésus, St Joseph, Sainte Anne et 2 fenêtres à décors de grisailles.

 

1906 Gommenec’h (22) 12 vitraux F. Haussaire & Léon Payan , Reims. (3 autres non identifiés).   


1906 Léon Payan fabrique des vitraux pour Louis Balmet. Les fitraux sont fabriqués à Belloy (nord de Paris) au domicile de Léon payan et expédiés par le train chez Balmet à Grenoble.

 

 

1906 Léon Payan revient à Paris et décide de remonter (seul) son l’atelier à Joinville-le-Pont, 11 AV du Bac.    (L’Av du bac a depuis été renommée AV Guy Moquet..)

                La baisse d’activité contraint Léon Payan à déménager son atelier en périphérie de Paris où les loyers sont moins chers.

  (Pour l’année 1906-07, sa fille  Madeleine est inscrite en cours supérieur, à l’école de fille Polangis, à Joinville le pont)

                François Haussaire  ne participe pas à l’atelier de Joinville-le-Pont.  [19] [2]

 

 

1908 décès de  Charles Marie  Champigneulle, à l'age de 28 ans à Paris, d’un accident de la circulation. Jacques Charles Champigneulle, le quatrième du nom, n’a pas encore un an.

_ A partir de cette date la SAPV est administrée par un membre de la famille. [22]

         (La Signature « Ch. Champigneulle » sera maintenue sur les vitraux produits par l’atelier Champigneulle ou la SAPV bien des années après 1908).

 

 

1908 Domloup, (35) Deux vitraux de François Haussaire. N D  de Lourde et Le Sacré Chœur; deux grisailles.

 

 

1909 Joinville-le-pont, (94) (département de la Seine en 1910) Léon Payan propose à ses clients, des vitraux à suspendre intégrant des Photographies en couleurs (plaques Omnicolore, Jougla).

 

1909-1911 Pléneuf (22) 17 vitraux de Léon Payan.  L’abbé Jaffrain qui avait  remarqué son travail, et l’avait contacté en 1902, à réussi après de nombreuses difficultés à réunir les finances nécessaires à l’achat des vitraux pour son église. Deux projets sont proposé, l’abbé choisis le plus prestigieux, (et le plus cher).

           La commande est passée fin 1909, et le dernier vitrail, offert par l’abbé, est posé en juillet 1911:

_ 16 tableaux, 8 de chaque coté de la nef.

_ La « dernière » œuvre Le vitrail de l’abbé, disposé au dessus de l’autel  représente Jésus appelant les malades et les nécessiteux auprès de lui. Léon Payan malade de la tuberculose se représente sur le vitrail. Il annonce dans une lettre du 21 aout 1911   destinée à l’abbé Jaffrain, qu’il  « brise ses pinceaux ». Ce sera, écrit-il, sa dernière œuvre !  [19]

 

 

Décembre 1910 Léon Payan s’installe à Luxeuil-les-Bains, et devient directeur de l’établissement thermal. [1] [2]  Il y restera jusqu’à fin mai 1918.

 

 

1912 le 16 octobre, mariage de sa fille Madeleine, avec Henri Emile Guyez, comptable aux ets Quirin à Luxeuil. [1]

 

 

 

1914 chronique archéologique: Léon Payan publie dans « Le Petit Echo Luxovien » une chronique archéologique intitulée « Luxeuil à travers les âges ». [23] 

 

 

 

1918  fin mai,  Léon Payan quitte Luxeuil et e rend chez sa fille à  Floirac  près de Bordeaux, où son gendre Emile Guyez, dirige la fonderie Quirin; puis au début aout il s'installe à St Michel de Floirac près de Libourne.

 

1920 Léon Payan revient à Paris où il reprend son activité de maitre verrier. Il dirige l’atelier ré-ouvert par François Haussaire.

                L’atelier se situe 30 avenue de Vaugirard, tout près de celui ouvert en 1901. L’essentiel du travail est destiné aux réparations des dégâts causés par la guerre.

                   Léon Payan habite au 108 Rue de l’Ouest Paris. [24] 

 

 

1921 Hautmont (59), restauration des vitraux de l’église. En octobre 1917, les vitraux du chœur et la rosace du transept nord ont été détruits par un bombardement.

 

 

1921 Léon Payan réalise un  vitrail  portrait de sa petite-fille, Huguette, née en 1913.  -->

 

1922 François Haussaire se retire et confie la direction générale  de l'atelier à Léon Payan.  [2]

 

1922 Calais (62),  vitraux de léglise Notre Dame. [2] (vitraux détruits par un bombardement en 1944)

 

1922 chapelle du Val-André (22), vitraux de l’Atelier F Haussaire, (Léon Payan directeur). [2]

  

1923 Ludes (51), Réparations sur l'ensemble des vitraux de L'église  [2]

 

1923  le 1er Novembre, François Haussaire vend l’atelier parisien, ainsi que la collection de cartons

au maitre verrier Georges Merklen, qui le lie à son atelier d’Angers pour l’activité de

reconstruction.  Léon Payan reste à la tête de l’atelier parisien[2] [25]

 

 

1924 Léon Payan cartonnier de Louis Balmet (il semble qu’il  l’ait été à plusieurs reprises).

 

1924 décès de François Haussaire, le 05 février, à Paris. [26]

 

1925 décès brutal de Georges Merklen, sa veuve revend l’atelier à l’architecte Roger Desjardins.

 

1926 Léon Payan  réalise des vitraux pour l'atelier de Louis Balmet à Grenoble. Les vitraux sont réalisés à Belloy, Seine et Oise (Val d'Oise), chez Léon Payan  et expédiés à Grenoble.  [2]

 

 

1925 à 1927  Yves Guyez petit-fils de Léon, né en janvier 1919 passe ses vacances à Paris et accompagne Léon dans son atelier. Il témoignera plus tard de l’activité de son grand-père. Ces souvenirs d‘enfance seront à l’origine des recherches sur la vie et le travail de Léon Payan. [2]

 

 

1927 Plumaugat, église St Pierre. Dans les transepts, verrières de R Desjardins, Angers.

                                         (Vitraux du chœur et de la nef Haussaire et Payan 1903).

 

1927  en Juillet la santé de Léon Payan se dégrade, en Octobre il est transporté à Libourne .  [2]

 

1928 décès de Léon Payan des suites de la tuberculose à Libourne le 20 septembre. [1]  [2]

 

 

1934 L’atelier d’Angers périclite, il est repris par Maurice Bordereau.

 

 

2014 l’atelier d’Angers existe toujours, (Atelier Barthe-Bordereau).

 

 

 

 

                Léon Payan Vers 1910

 

Les recherches effectuées à ce jour ont permis d’identifier plus de 30 sites en Bretagne et 1 en Acadie (!) où l'on retrouve les travaux de Léon Payan. Quelques églises avec des vitraux de la S.A.P.V. en région parisienne, sont à étudier.

 

 

Le produit de l’activité, même réduite, entre 1906 et 1908 reste à retrouver. Du fait de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la production a été orientée vers le vitrail civil.

 

 

Il en est de même pour la période de reconstruction après la Grande Guerre. Les restaurations n’étant pas indiquées sur les vitraux, les archives seules pourront donner un état du travail effectué.

 

 

           Les archives et livres concernant le Sillon et la Démocratie Chrétienne, où il est notamment question de Léon Payan, en cours d'étude, pourront sans doute apporter quelques informations sur son action.

 

                                                           L.D.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bibliographie:

 

 1_ Généalogie familles Payan et Guyez; actes de l'état civil (Odette Guyez)

 

 2_Archives familiales Guyez :

 Documents sur les activités de Léon Payan,  et souvenirs  rapportés par Madeleine Payan (épouse Guyez) fille de Léon, et  Yves Guyez petit-fils de Léon.

 

 3_ "La Défense des Travailleurs", organe socialiste de la région de Fourmies et de l'Aisne; n° 46, 2e année, 5 décembre 1891.

 

 4_ Annonce de constitution de société dans " le Radical" n° 248  11e année, le 05 septembre 1891.

 

 5_ Annuaire de "l'Union Fraternelle du Commerce et de l'Industie" année 1892.

 

 6_ Publication des travaux de l’Académie Nationale de Reims (volume 93, tome 1, 1893). Egalement publié dans le tome 8 de la 6e série du Bulletin Monumental de la Société Française d’Archéologie, la même année :  Jacques Le Vasseur Chanoine de Reims au XVI siecle et la Tribune peinte de l’église d’Aire; H Jadart le 30 juin 1893.  La communication est illustrée de trois dessins de Léon Payan « dessinateur à la maison Haussaire » reproduisant la tribune.

 

 7_ Mémoire de maitrise: Jacques Fifis, L'action sociale des catholiques à Reims sous l'épiscopat de Mgr Langénieux(1875-1905).

 

 8_Jean Pierre Le Bihan, Maitre verrier, restauration de vitraux, recherches historiques sur les vitraux en Finistère

   

 9_ Aux origines de la démocratie chrétienne; Maurice Montuclard

Archives des sciences sociales des religions, Année 1958, Volume 6, n° 1        

 

10_ "Journal de la peinture sur verre"  n° 8  du 1er octobre 1896 et n°12 du 1 er février 1897.

 

 11_Histoire de la Démocratie Chrétienne; Maurice Vaussard, le seuil, 1956

               Développe les diverses tendances et groupes qui constituent ce mouvement, notamment le Sillon dans la période 1893-1900, on y évoque brièvement le rôle de Léon Payan.

 

 

12_Archives de l’Institut Marc Sangnier (Le Sillon)

           Trois lettres de Charles Marie Champigneulle (le 3e), fils de Louis Charles Marie Champigneulle, adressées à Marc Sangnier, à propos des cercles du Sillon.

       INSTITUT MARC SANGNIER     38 boulevard Raspail 75007 PARIS

       01.45.48.77.70  e-mail : institut-marc-sangnier@wanadoo.fr     Site :  www.marc-sangnier.com

 

 13_ Le Sillon et la Démocratie Chrétienne. Thèse de Jeanne Caron, Plon 1964.

 

 14_ Annonce dans  "Le Droit du Peuple" n°38, 1ère année, 22 Octobre 1898.

 

 15_L’église de Plounéour-Trez  et ses vitraux.  Aperçu de l’introduction et de la propagation de la foi en Bretagne; Abbé Stephan, Curé Doyen de St Renan, Finistère (1903), historien, archéologue.

 Le livre est illustré des maquettes des vitraux dessinées par Charles Champigneulle et par Léon Payan (Société Artistique de Peinture sur Verre).

 

 16_ Annonce dans "L'Ouest Eclair" du 10 juillet 1900

 

 17_ Publicités dans "L’Etoile de la Mer" (1901, 1902).

 

 18_  "Archives Commerciales de la France" 23e année, n°104 du 28 décembre 1901: constitution de la société Léon Payan et J. Guyonnet: capital 12.000 F , durée 15 ans. 

 

 19_Archives de l’évêché de St Brieuc

           16 courriers de Léon Payan adressés  au Recteur de Pléneuf, entre 1902 et 1911 au sujet de la réalisation des vitraux de l’église. Le papier à entête montre les évolutions de l’atelier.

 

 

20_  "Archives Commerciales de la France" Cession des parts de J. Guyonnet à François Haussaire, le 08 novembre 1902. L'annonce paraît le 21 janvier 1903.

 

 21_ Site Info Bretagne :  http://www.infobretagne.com/

 

 22_Généalogie famille Champigneulle, 4 générations de maitres verriers (Françoise Marvaldi Champigneulle, fille du dernier maitre verrier)

 

 23_ "Le Petit Echo Luxovien,  journal hebdomadaire d'intérêt local commercial et littéraire" paraissant le samedi.

           plus de 20 articles (année 1914).

  

24_ Annuaire international des lettres et des arts de langue ou de culture française; Jean Alphonse Azaïs, éditions de 1921 et 1922.

 

 25_ Archives  D Guyez: courrier publicitaire  de  Haussaire et Merklen à leur clientèle.

 

 26_Généalogie famille Haussaire (Olivier Haussaire).

 

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